PADI Open Water Diver

Publié le par Marianne

Ca y est ! Je peux plonger jusqu’à 18m grâce à mon PADI ! PADI est l’association australienne qui délivre les brevets d’aptitude à plonger avec bouteilles jusqu’à une certaine profondeur selon le niveau. PADI est l’acronyme de Professional Association of Diving Instructors.
J’ai obtenu mon niveau 1, en anglais l’Open Water Diver. Le niveau suivant permettrait d’aller jusqu’à 30m de profondeur.
 
Sur Bangkok, il y a plusieurs agences de plongée qui organisent des cours et des trips en Thaïlande. Nous sommes allés à Planet Scuba, l’agence située juste a cote de l’Emporium, station Phrom Pong. Pour 14,800 THB, l’agence organise les cours avec des instructeurs certifiés par PADI. Il y a une journée de théorie (comme au code, on regarde des videos et on doit répondre à des tests). Ensuite, on met en pratique ce que l’on a retenu en piscine sur une 2e journée. Enfin, le dernier week-end, on part faire 4 plongées à Pattaya. Promis, on a plongé uniquement dans l’eau…heureusement d’ailleurs.
 
Première étape, on plonge en piscine. L’instructeur nous a présenté l’équipement. Je suis désolée mais je vais vous donner les termes en anglais car mon cours était en anglais…L’équipement du plongeur est bien entendu une bouteille contenant environ 14L d’air. Il porte un gilet qu’il peut gonfler ou dégonfler pour ajuster sa flottaison : c’est le Boyancy Control Device. Il lui faut des poids pour aider à aller au fond. J’avais donc une ceinture de 4 kilos en plus de la bouteille TRES lourde. Entre le gilet et la bouteille, on place un régulateur qui permet d’amener l’air de la bouteille au gilet et surtout à la bouche ! Accessoirement, on a masque, tuba et palmes…
Enfin, on saute dans l’eau. Pour commencer, on reste dans une zone où l’on a pieds. On s’exerce à échanger le tuba contre le régulateur, à enlever l’eau du masque et on apprend les procédures pour plonger. Ensuite, on continue les exercices mais en allant cette fois ci au fond de la piscine. Il faut apprendre à « equalizer », c’est-à-dire souffler de l’air pour rétablir la pression dans notre corps au fur et à mesure qu’on va en profondeur. Selon moi, le plus difficile est de régler sa flottaison en piscine. C’est très important de la maîtriser car il faut être capable de contrôler sa descente comme sa remontée. L’instructeur nous explique que lorsque qu’on reste longtemps sous l’eau, on doit rester à un palier de sécurité de 5m pour éviter les excès de nitrogène dans le sang. En pensant à ca, cela me permet de vous présenter les risques de la plongée :
-         Ne jamais retenir sa respiration. Cela pourrait causer de sévères douleurs aux poumons qui s’agrandissent lors de la remontée avec l’air qui prend plus de volume.
-         L’air contaminé : cela peut arriver si la bouteille a mal été remplie
-         Manquer d’air sous l’eau : il faut en permanence surveiller sa gauge. Par chance, j’ai des tous petits poumons et j’étais celle qui consommait le moins d’air ! Ca sert d’avoir fait de la course à pied…Si vraiment on manque d’air, on peut prendre l’air de son partenaire de plongée, son « buddy » !
-         La décompression : lorsqu’on fait des plongée répétitives, il peut rester dans le corps un niveau élevé de nitrogène. Un retour à une pression plus élevée trop rapidement entraîne la formation de bulles dans les os, d’où le besoin de faire un arrêt de sécurité à 5m et l’interdiction de prendre un vol dans la même journée ou l’on plonge.
 
A Pattaya, nous avons pris un bateau appartenant à une association de plongeurs anglais, habitant tous la bas curieusement…L’ambiance était très sympa et comme c’était des plongeurs expérimentés, ils nous ont pas mal impressionnés par leur aisance ! Sur le bateau, nous avons donc du préparer notre équipement nous même. On enfile une combinaison shorty (un peu vieillotte mais elle tient toujours un peu chaud). Ensuite, on place le gilet sur la bouteille. On place le régulateur sur la bouteille et on ouvre la bouteille pour vérifier la quantité. Il faut environ 200 bar dans la bouteille avant une plongée. On fixe aussi le régulateur sur le gilet pour qu’il puisse être gonflé. On prend une ceinture de poids. Et maintenant il n’y a plus qu’à mettre sur le dos cet équipement si lourd…Avant de partir à l’eau, on fait un check up final avec son buddy : gilet, poids, procédures d’urgence pour dégonfler le gilet, air et final OK !
Le reste…on est sous l’eau. La première fois qu’on descend, j’ai eu de l’appréhension car on ne voit pas le fond et on a des difficultés pour contrôler sa descente. Heureusement, on glisse le long d’une corde. Quand j’ai touché le fond, j’ai eu l’impression d’être à la télé, comme dans les documentaires. Au début, on a peur de manquer d’air et puis on est tellement absorbé par le monde autour de nous qu’on ne pense plus à notre respiration. Qu’ai-je vu en bas ? plein de petits poissons dont je ne connais pas le nom, des coraux, des anémones et des méduses…
Maintenant, j’ai envie d’y retourner mais dans un endroit ou la visibilité sera meilleure comme Ko Phi Phi ou Ko Tao.


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Publié dans Thailande

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